Certaines femmes ont changé à jamais le monde du jeu. La plupart d’entre elles sont à la fois remarquables et célèbres. Elles ont à coup sûr laissé leur marque à jamais.
Dans notre article, vous découvrirez leur vie. Mais surtout la manière dont elles ont concurrencé les hommes à bien des égards.
Les joueuses du Far West étaient aussi impitoyables que les hommes, sinon plus. Elles choisissaient de jouer, de se battre, de gagner beaucoup d’argent et de mener une vie heureuse. Le tout sous les contraintes de leur époque. Elles étaient connues pour leurs talents de joueuses et leur esprit d’entreprise. On les retrouvait à la tête de saloons et parfois même des bordels.
De nombreuses femmes méritent une place dans notre liste. Aujourd’hui, nous avons choisi les joueuses et les propriétaires d’établissements de jeu les plus influents.
Voici, par ordre alphabétique, cinq des femmes qui ont changé la face des jeux d’argent :
Alice Huckert, alias “Poker Alice”
Alice est née en 1851, en Angleterre, dans une bonne famille. On l’a envoyée dans des écoles privées. Une fois que la famille a déménagé en Virginie, aux États-Unis, la jeune fille a montré sa passion pour l’aventure.
Elle est l’une des dames légendaires du Far West. Elle a acquis sa réputation dans les villes hors-la-loi comme Deadwood, dans le Dakota du Sud.
Alice n’était pas seulement une des meilleures joueuses de poker mais aussi une croupière habile.
Sa célébrité venait en partie du fait qu’elle possédait des maisons closes. Elle a même tué un homme qui s’était mal comporté dans l’un de ses établissements. Elle avait une forte personnalité et des affaires à la limite de l’immoralité. En revanche, elle était croyante et respectait le jour saint en ne jouant pas au poker le dimanche.
Claudine Williams
Claudine Williams a appris presque tous les jeux de hasard lorsqu’elle était enfant. A 21 ans, elle dirigeait déjà son propre club de jeu au Texas. Elle était l’une des rares femmes à diriger un casino dans les années 1960 et 1970. Et elle le faisait bien.
Claudine était très douée. Elle est devenue la première femme inaugurée au Temple de la renommée du jeu du Nevada. Son Holiday Casino s’est développé et il est devenu plus tard la fondation du Harrah’s Hotel and Casino.
Judy Bayley
Jouer au poker exige des nerfs solides et une grande vivacité d’esprit. Mais diriger un casino requiert des compétences exceptionnelles. Au premier abord, Mme Judy Bayley n’avait pas la tête de l’emploi.
Son apparence aimable et féminine nous fait penser à une star de cinéma ou à une chanteuse. Cela ne l’a pas empêché de reprendre l’Hacienda Casino de son défunt mari en 1956.
Ce site de jeu se trouvait entre Los Angeles et Las Vegas, c’était une véritable mine d’or. Judy ne s’est pas laissée abattre par ce triste évènement. Au contraire, elle a retroussé ses manches et s’est occupée des problèmes du casino.
On ne sait pas si Judy Bayley jouait. Ce qui est sûr c’est qu’elle a apporté des améliorations dans le monde du jeu. Elle a par exemple ajouté du keno en direct dans son casino. Pour son excellent travail, elle a été nommée la Première Dame du jeu.
Lottie Deno
Lottie Deno a commencé sa vie sous le nom de Carlotta J. Thompkins. Elle est née en 1844 dans le Kentucky, aux États-Unis. Son père était éleveur de chevaux de course, elle a donc grandi dans le monde du jeu.
Au début, Lottie jouait au poker sur les bateaux de rivière du Mississippi. Puis elle a eu le courage d’entrer dans de grosses parties.
Lottie n’était pas une joueuse tranquille. Pendant un certain temps, elle a été associée à des joueurs sauvages. Comme son mari Frank Thurmond, et le joueur de poker Doc Holliday.
Contrairement à eux, Lottie a réussi à profiter de la vie de joueuse. Elle a vécu d’innombrables aventures, jusqu’à un âge avancé. A la fin de sa vie, elle était une personne complètement différente. Elle est devenue un pilier de la société et a même dirigé l’école du dimanche.
Maria Gertrudis “Tules” Barcelo, alias la reine du péché
Cette joueuse notoire est née en 1800. 25 ans plus tard, elle était déjà connue comme la Reine du péché. Elle organisait des jeux dans les montagnes d’Ortiz, au Nouveau-Mexique. Elle doit sa popularité aux articles de journaux. Elle a aussi attiré l’attention des autorités. Mais étrangement, personne ne savait exactement à quoi elle ressemblait.
Maria avait une mauvaise réputation. Cependant, on sait qu’elle n’a jamais eu affaire à des bordels ou à la prostitution. Elle était l’une des joueuses du Vieil Ouest. Et elle s’en tenait strictement aux affaires de jeu.
Ses nombreux saloons lui apportaient de nombreux bénéfices. En outre, elle gagnait beaucoup d’argent en jouant elle-même au jeu de cartes. La reine du péché a vécu longtemps pour l’époque, environ 50 ans. Elle a gagné une fortune de plus de 10 000 $ (soit plus de 350 000 $ aujourd’hui).